Annamie Paul: Ready to fight for a better Canada
Pour le français, voir ci-dessous
I first met Annamie briefly while filming this spot during the 2019 federal election campaign. A few months later, we spent more time together while both observing a weekend-long meeting of the party’s Federal Council – along with a handful of other candidates from the election, including future leadership contestants David Merner and Amita Kuttner.
It was an intense couple of days. And it was then that I began to know Annamie.
At the time, Elizabeth May had just shared with Council – and with us observers – her intentions to step down as leader. Still new to the party, and only days from surgery, I laid low, and observed the proceedings.
I remember midday on Saturday, I was sitting to Annamie’s right. She, Amita, and another woman of colour who had run in Ottawa Vanier - Oriana Ngabirano - had shared some of the challenges they faced in the election as candidates that identify as equity-seeking. Annamie rose to speak to the group. While I didn’t commit the words to memory, the feeling I had I won’t soon forget: I felt her pain, her frustration, and also, her optimism for how the party could do better. Could be better.
Annamie, Amita, Oriana, and others were successful in their calls for action: immediately following their presentations, Federal Council directed staff to establish a position on staff responsible for diversity and inclusion, and specified that the person in this position “must reflect these values in their own identity and lived experience.” They ordered the party to conduct an audit of all party practices and structures to identify their impacts on equity-seeking groups, and to provide recommendations to Federal Council to address these impacts within the year. And they instructed the party to immediately begin to contact every candidate who is a member of an equity seeking group to understand their experiences, gain feedback, and to address harms.
The room thundered into applause after all motions were passed. I remember thinking to myself: this is a party that recognizes it can and must do more. And, a party that is lucky to have candidates like Annamie, willing to fight for the party to be better.
Fast forward eleven months. I’m watching Annamie on stage in her first speech as leader, and she’s now fighting - not just for a better party - but for a better country: one with a secure social safety net, one that leads in taking action on the climate emergency, and one that uses an electoral system where every vote counts. Once again, I felt Annamie’s frustration with the status quo, but also her optimism for what could be possible. Except now, Annamie is the spokesperson for the Green Party. And she’s the spokesperson this party needs, in this moment.
While her credentials include international diplomacy and the founding of two NGOs, I’m heartened knowing that Annamie is also humble and experienced enough to understand how leadership in the Green Party works: policy isn’t for the leader to set on their own terms. As a party that values participatory democracy, Greens rely on members across the country to suggest and develop policy, and they trust MPs to listen and value input from their constituents. MPs are trusted Parliamentarians, not partisans. Annamie believes in the six values of the Green Party, and in the policy not to whip MP’s votes as long as they adhere to these values. This focus on putting people ahead of party is what drew me to the Greens to begin with.
And as a Black woman, I’m grateful that Annamie will bring more diverse representation to Canadian politics. No doubt she will hold policy makers to account as they speak of confronting the systemic racism experienced by racialized people across the country.
Annamie is now running in the Toronto Centre by-election, and I will be making calls for her. She is deeply embedded in her community, has listened to the priorities of her neighbours, and is ready to be their champion in Ottawa.
Most of all, I believe we need her voice in Parliament because Annamie is a person of integrity. For me, that cuts to the core of why I’m a Green: to serve our communities, and our country, with integrity. To put democracy ahead of all the politics. Elizabeth recently put it well in an article she wrote for Policy:
In our first press conference together, a reporter’s question to Annamie referred to the Green Caucus as “your MPs.” Without hesitation, Annamie said that we were not “her” MPs; that we would continue to work for our constituents, not for her. To which I said, “I may not be her MP, but she is my leader.”
I hope Annamie will soon have the honour of representing her community in Ottawa. If you’d like to be part of it over the coming weeks, visit www.tocentregreens.org/volunteer.
J'ai rencontré Annamie pour la première fois brièvement lors du tournage de cette pub pendant les élections de 2019. Quelques mois plus tard, nous avons passé plus de temps ensemble alors que nous observions tous deux une réunion du Conseil fédéral du Parti pendant un week-end, avec une poignée d'autres candidats de l'élection, dont les futurs candidats à la direction du parti, David Merner et Amita Kuttner.
Ces deux jours ont été intenses et c'est à ce moment-là que j'ai commencé à voir ce qui m'enthousiasme maintenant dans le fait qu'Annamie devienne chef du Parti Vert.
À l'époque, Elizabeth venait de faire part au Conseil - et à nous, observateurs - de ses intentions de quitter la direction du parti. Encore nouveau au sein du Parti, et à quelques jours de mon opération, j’ai pris du recul et j'ai observé le déroulement des opérations.
Je me souviens que ce samedi midi, j'étais assis à la droite d'Annamie. Elle, Amita et une autre femme de couleur qui s'était présentée dans Ottawa-Vanier - Oriana Ngabirano - avaient fait part de certains des défis qu'elles avaient dû relever lors de l'élection, en tant que candidates s'identifiant comme étant en quête d'équité.
Annamie s'est levée pour s'adresser au groupe. Bien que je ne pourrais pas répéter ses paroles mot pour mot, le sentiment que j'ai ressenti ne sera pas oublié de sitôt : j'ai ressenti sa douleur, sa frustration, et aussi, son optimisme quant à la façon dont le Parti pourrait faire mieux. Le Parti pourrait être meilleur.
Elle, Amita, Oriana et d'autres ont réussi leur appel à l'action : immédiatement après leurs présentations, le Conseil Fédéral a demandé au personnel de créer un poste de responsable de la diversité et de l'inclusion, et que cette personne "doit refléter ces valeurs dans sa propre identité et son expérience vécue". Ils ont ordonné au Parti d’effectuer une vérification de ses pratiques et de ses structures afin d'identifier leurs impacts sur les groupes en quête d'équité, et de fournir des recommandations au Conseil Fédéral pour traiter ces impacts en moins d’un an. Ils ont également demandé au Parti de commencer immédiatement à contacter chaque candidat membre d'un groupe qui lutte pour l'équité afin de comprendre leurs expériences, d'obtenir leurs réactions et commentaires, et de remédier aux préjudices.
La salle entière s'est mise à applaudir de façon assourdissante après l'adoption de toutes les motions. Il y a eu une brève pause à la lumière de tout cela, et je me souviens avoir pensé : c'est un parti qui reconnaît qu'il peut et doit faire plus. Et, un parti qui a la chance d'avoir des candidats comme Annamie, prêts à se battre pour que le parti soit meilleur.
Et nous voici maintenant onze mois plus tard, alors que je regarde Annamie sur scène pour son premier discours en tant que chef du Parti Vert, et elle se bat maintenant, non seulement pour un meilleur parti, mais aussi pour un meilleur pays : un pays doté d'un filet de sécurité sociale complet, un pays qui prend l'initiative d'agir face à l'urgence climatique et un pays qui passe à un système électoral où chaque vote compte.
Et une fois de plus, j'ai ressenti la frustration d'Annamie face au statu quo, et aussi son optimisme pour ce qui pourrait être possible. Sauf que maintenant, Annamie est la porte-parole du Parti Vert. Elle est la porte-parole dont ce parti a besoin, en ce moment.
Bien que ses références incluent la diplomatie internationale et la création de deux ONG, je suis également réconforté de savoir qu'Annamie est assez humble et expérimentée pour comprendre comment fonctionne le leadership du Parti Vert : la politique n'est pas à la charge du chef. En tant que parti qui valorise la démocratie participative, les Verts comptent sur leurs membres à travers le pays pour suggérer et développer des politiques, et ils font confiance aux députés pour écouter et valoriser les contributions de leurs électeurs, les valorisant en tant que parlementaires et non en tant que partisans.
Cela signifie qu'Annamie croit profondément aux six valeurs du Parti Vert, ainsi qu'à la politique consistant à ne pas obliger les députés qui adhèrent à ces valeurs à voter selon la ligne du parti. Cette volonté de faire passer les gens avant le parti, c'est ce qui m'a attiré vers les Verts en tout premier lieu.
Et en tant que femme Noire, je suis reconnaissante qu’Annamie apporte une représentation plus diversifiée à la politique canadienne. Il ne fait aucun doute qu'elle demandera des comptes aux décideurs politique lorsqu'ils parlent de faire face au racisme systémique vécu par les personnes racialisées à travers le pays.
Sachant qu'Annamie se présente à l'élection partielle de Toronto Centre, je vais passer des appels en sa faveur, car je crois que nous avons besoin de sa voix au Parlement. Parce que je sais qu'elle est profondément ancrée dans sa communauté, qu'elle a écouté les besoins de ses voisins et qu'elle est prête à être leur championne à Ottawa.
Surtout, je crois que nous avons besoin de sa voix au Parlement, car Annamie est une personne intègre. Pour moi, cela va droit au cœur de la raison pour laquelle je suis un Vert: servir nos communautés et notre pays avec intégrité. Pour faire passer la démocratie avant toute la politique. Elizabeth l'a récemment bien exprimé dans un article qu'elle a écrit pour Policy :
Lors de notre première conférence de presse ensemble, la question d'un journaliste à Annamie faisait référence au caucus Vert comme étant "vos députés". Sans hésiter, Annamie a déclaré que nous n'étions pas "ses" députés, que nous continuerions à travailler pour nos électeurs, pas pour elle. À quoi j'ai répondu : "Je ne suis peut-être pas son député, mais elle est mon chef".
J'espère que Annamie aura bientôt l’honneur de représenter sa communauté à Ottawa. Si vous souhaitez en faire partie, visitez le site www.tocentregreens.org/volunteer.