We’re past incremental fixes. We need a science-based climate plan that ensures no one is left behind</a>
Pour le français, voir ci-dessous
The government released a new climate plan yesterday (you can find it here), and it is absolutely an improvement over their previous plan.
The trouble is that the yardstick isn’t their previous plan. It always was and continues to be to keep warming below 1.5C.
To do this, we know we must reduce global emissions by *at least* 50% by 2030.
The plan announced yesterday is an outdated plan to meet Harper’s target of 30% by 2030.
It simply isn’t enough because it doesn’t meet what scientists tell us is required, which world leaders committed to doing in Paris 5 years ago.
This is what Greta Thunberg was trying to get across a number of years ago:
“Either we do it or we don’t. Either we prevent a 1.5 degree of warming, or we don’t. Either we choose to go on as a civilization, or we don’t…I want you to act as if the house was on fire. Because it is.”
Now this is all made worse by the fact that our government bought a pipeline for over $4 billion in 2018 and plans to spend up to $12 billion more expanding its capacity so that we can dig up more oil and ship it to other countries for them to combust and blow through their climate targets as well. My sense is this is a direct result of politics: governments announce one policy one day to appeal to one group of people, and then another policy another day to appeal to a different group of people. Looking at Canadians as voters, we’re then all expected to feel like this is a good enough “trade” in the game of politics and continue to support them. The fact is though that this isn’t how climate science works. The climate isn’t concerned with these political maneuvers. It really is a false choice however: ironically, the Parliamentary Budget Officer made clear earlier in the week that the pipeline only makes financial sense if the government doesn’t take further steps to combat climate change, as they’ve now done. A far more logical investment is to invest in retraining and supporting workers in a just transition.
Which brings me to what we need to demand of our government: a science-based climate plan that ensures no one is left behind.
People, organizations and some MPs from across the countries have put out plans for what this could involve, often using the language of a Green New Deal. Here’s one from Council of Canadians, Our Time, and one I wrote in Corporate Knightsin 2019.
Around the world, other jurisdictions are rising to this challenge and showing us it’s possible.
Just last week, New York State’s comptroller announced they will divest their $226 billion pension fund portfolio from fossil fuels, the largest to-date. While the EU announced a joint commitment to a 55% carbon reduction by 2030, from 1990 levels (our government continues to use 2005 as a baseline, which makes our % reduction look better).
The rest of the world is getting on with it, and we should too.
We can choose to sit in the glow of finally having a plan to meet Harper’s out of date target. This, truthfully, is progress.
The fact is though, that it’s not enough. We’re past time for incremental fixes and that’s not a subjective opinion. It’s simply the numbers that scientists have told us all countries must align with.
We can and should demand more from our government.
Together, we need to tell them as clearly as Greta Thunberg would: we can, and we must, do better.
Le gouvernement a publié hier un nouveau plan climatique (vous pouvez le trouver ici), et c'est définitivement une amélioration par rapport à son plan précédent.
Le problème, c'est que le point de référence n'est pas leur plan précédent. Il a toujours été et continue d'être de maintenir le réchauffement en dessous de 1,5°C.
Pour ce faire, nous savons que nous devons réduire les émissions mondiales *d'au moins* 50 % d'ici 2030.
Le plan annoncé hier est un plan dépassé qui a pour objectif d’atteindre une réduction de 30 % d'ici 2030, tel que fixé par M. Harper.
Il n'est tout simplement pas suffisant car il ne répond pas à ce que les scientifiques nous disent être nécessaire, ce que les dirigeants mondiaux se sont engagés à faire à Paris il y a 5 ans.
C'est ce que Greta Thunberg essayait de nous faire comprendre il y a quelques années :
"Ou bien nous le faisons, ou nous ne le faisons pas. Ou bien nous empêchons un réchauffement de 1,5 degré, on nous ne le faisons pas. Ou bien nous choisissons de continuer en tant que civilisation, ou nous ne le faisons pas... Je veux que vous agissiez comme si la maison était en feu. Parce qu'elle l'est."
Tout cela est aggravé par le fait que notre gouvernement a acheté un oléoduc pour plus de 4 milliards de dollars en 2018 et qu'il prévoit de dépenser jusqu'à 12 milliards de dollars supplémentaires pour en augmenter la capacité, afin que nous puissions extraire plus de pétrole et l'expédier à d'autres pays pour qu'ils le brûlent, et qu’ils manquent ainsi eux-mêmes leurs objectifs climatiques. J'ai l'impression que c'est le résultat direct de la politique : les gouvernements annoncent un jour une politique pour plaire à un groupe de personnes, et un autre jour une autre politique pour plaire à un autre groupe de personnes. Si l'on considère les Canadiens comme des électeurs, on s'attend alors à ce que nous ayons tous le sentiment que c'est un "échange" suffisant dans le jeu de la politique et que nous continuions à les soutenir. Le fait est que ce n'est pas ainsi que fonctionne la science du climat. Le climat n'est pas concerné par ces manœuvres politiques. Toutefois, il s’agit vraiment d’un faux choix : ironiquement, le directeur parlementaire du budget a clairement indiqué en début de semaine que le pipeline n'a de sens financier que si le gouvernement cesse de prendre de nouvelles mesures pour lutter contre le changement climatique, comme il vient tout juste
de le faire. Il est bien plus logique d'investir dans la reconversion et le soutien des travailleurs dans une transition juste.
Ce qui m'amène à ce que nous devons exiger de notre gouvernement : un plan climatique basé sur la science, qui garantisse que personne ne soit laissé pour compte.
Des personnes, des organisations et certains députés de tous les pays ont élaboré des plans démontrant ce que cela pourrait impliquer, en utilisant souvent l’expression d'un « Green New Deal ». En voici un tiré de l'ouvrage du Conseil des Canadiens, Our Time, et un autre que j'ai écrit dans Corporate Knights en 2019.
Dans le monde entier, d'autres juridictions relèvent ce défi et nous montrent que c'est possible.
Pas plus tard que la semaine dernière, le contrôleur de l'État de New York a annoncé qu'il allait se défaire de son portefeuille de fonds de pension de 226 milliards de dollars provenant de combustibles fossiles, le plus important à ce jour. L'UE a annoncé un engagement commun à réduire de 55 % les émissions de carbone d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 1990 (notre gouvernement continue d'utiliser 2005 comme référence, ce qui donne une meilleure allure à notre pourcentage de réduction).
Le reste du monde s'y engage, et nous devrions en faire autant.
Nous pouvons choisir de rester assis, à la lueur d'un plan qui nous permettra enfin d'atteindre l'objectif dépassé de M. Harper. Il s'agit là, à vrai dire, d'un progrès.
Mais le fait est que ce n'est pas suffisant. Le temps des corrections progressives est révolu et ce n'est pas une opinion subjective. Il s'agit simplement des chiffres avec lesquels les scientifiques nous ont dit que tous les pays doivent s'aligner.
Ensemble, nous devons leur dire aussi clairement que le ferait Greta Thunberg : nous pouvons, et nous devons, faire mieux.