May the 4th: More than Star Wars Day

Pour le français, voir ci-dessous

Mike Morrice Canvasing

Yes, May 4th may be Star Wars day. But for me, it has added significance: it’s the anniversary of my first time knocking on doors in our community. 

Just over two years ago, this group started at City Cafe in Cherry Park, and headed west towards Victoria Hills. 

Over the next five months, we would get to nearly every single front door in Kitchener Centre, many of them twice. I would go through three pairs of shoes doing so!

This quickly became my favourite part of our campaign: meaningful conversations with so many neighbours, most of whom I’d never met before. A chance to talk about whatever was most important to them, on sunny days and rainy ones; before dinner was about to be prepped, or sometimes getting a quick word in between bites of lunch. 

I remember how I felt at the time: a mix of nervous, skeptical, and excited.

Nervous because I had never done this before.

Skeptical because everything I’d learned about community engagement to this point told me this was a bad idea: arriving uninvited, inevitably interrupting a person’s day, to talk about subjects that can be emotional and/or divisive.

Excited because it was outside my comfort zone, and I’d been told by so many how important knocking on doors would be.

Within this first day, I was converted. It was a joy. While I had no idea what would unfold over the next five months, May 4 is the day I fully took the plunge, embracing all that can be wonderful about our democracy.

To this day, whenever someone asks me what I attribute our 2019 progress to, most of all, it’s canvassing: starting early, alongside hundreds of volunteers, showing up at tens of thousands of front doors to listen to our neighbours. 

Yes, a select few weren’t interested in talking because they identify so strongly with a particular party. Yes, within days I had the first door slammed in my face (I remember it clearly - ironically, it was green). And yes, many people were upset the second they learned I was a ‘politician’ (to this day, it’s still a label I’m not entirely comfortable with!).

But, more often than not, most people were willing to talk. And this day was the beginning of my learning the magic that can be found between two strangers at one’s front door, in fleeting moments between the busyness of their lives. Moments where we could cry or laugh - sometimes both - talking about what matters most.

May 4th, for me, in addition to being Star Wars day, will always be the anniversary of my taking the plunge - facing my nerves and my skepticism, replacing them with a deep appreciation for the best of our democracy.


Oui, le 4 mai est peut-être le jour de la Guerre des Étoiles (« May the fourth/force be with you! »). Mais pour moi, il revêt une signification supplémentaire : c’est l’anniversaire de ma première visite aux portes de notre communauté.

Il y a un peu plus de deux ans, ce groupe a débuté au City Café de Cherry Park, et s’est dirigé vers l’ouest, vers Victoria Hills.

Au cours des cinq mois suivants, nous sommes allés frapper à presque toutes les portes de Kitchener-Centre, souvent deux fois. J’ai dû utiliser trois paires de chaussures pour y parvenir !

C’est rapidement devenu ma partie préférée de notre campagne : de véritables conversations avec tant de voisins que je n’avais jamais rencontrés auparavant, pour la plupart. L’occasion de parler de ce qui était le plus important pour eux, par temps ensoleillé ou pluvieux, avant la préparation du souper ou parfois entre deux bouchées du dîner.

Je me souviens de ce que je ressentais à l’époque : un mélange de nervosité, de scepticisme et d’excitation.

Nerveux parce que je n’avais jamais fait cela auparavant.

Sceptique parce que tout ce que j’avais appris sur l’engagement communautaire jusqu’alors me disait que c’était une mauvaise idée : arriver sans être invité, interrompre inévitablement la journée d’une personne, pour parler de sujets qui peuvent être émotionnels ou controversés.

J’étais excité parce que c’était en dehors de ma zone de confort et que beaucoup m’avaient dit à quel point frapper aux portes serait important. 

Dès le premier jour, j’ai été converti. C’était une pure joie. Alors que je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer au cours des cinq mois suivants, le 4 mai est le jour où j’ai fait le grand saut, en découvrant tout ce qui peut être merveilleux dans notre démocratie.

À ce jour, chaque fois que quelqu’un me demande à quoi j’attribue nos progrès en 2019, c’est avant tout au porte-à-porte : commencer tôt, aux côtés de centaines de bénévoles, se présenter à des dizaines de milliers de portes d’entrée pour écouter nos voisins.

Oui, certains ne souhaitaient pas jaser parce qu’ils s’identifiaient fortement à un parti particulier. Oui, quelques jours plus tard, la première porte m’a été claquée au nez (je m’en souviens très bien — ironiquement, elle était peinte en vert). Et oui, de nombreuses personnes ont été contrariées dès qu’elles ont appris que j’étais un « politicien » (à ce jour, c’est toujours une étiquette avec laquelle je ne suis pas tout à fait à l’aise !).

 Mais, le plus souvent, la plupart des gens étaient prêts à jaser. Et c’est ce jour-là que j’ai commencé à découvrir la magie qui peut naître entre deux purs étrangers sur le pas d’une porte, dans de brefs moments au beau milieu des nombreuses activités de leur vie. Des moments où l’on pouvait pleurer ou rire — parfois les deux — en parlant de ce qui compte le plus.

 Pour moi, le 4 mai, en plus d’être le jour de la Guerre des Étoiles, sera toujours l’anniversaire du jour où j’ai fait le grand saut — affrontant mes appréhensions et mon scepticisme, les remplaçant par une profonde appréciation du meilleur de notre démocratie.

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